Importantes réalisations dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre la désertification

Dans le domaine de l’environnement et de la lutte contre la désertification, selon le rapport sur la performance de l’action gouvernementale 2021-2022 de la Cellule d’Analyse des Politiques publiques et d’Evaluation de l’action Gouvernementale (CAPEG), les actions de renforcement de la résilience des écosystèmes ont permis d’améliorer les rendements des terres agricoles, d’accroitre la biomasse sur les terres pastorales d’augmenter la production halieutique et de créer des milliers d’emplois temporaires.

Dans le volet Gestion Durable des Terres (GDT), ces actions comprennent le traitement de 95.285 ha terres dégradées et 18.322 de plantes envahissantes terrestres, la fixation de 10.923 ha de dunes, le faucardage de 2.103 ha de plans d’eau et la Régénération Naturelle Assistée sur 348.969 ha. Par rapport à l’objectif annuel de 290.000 ha pour la GDT, les réalisations ont été en moyenne de 82%. De plus, 63.962 kilomètres linéaires de bandes pare-feu ont été ouverts dans le but de la sécurisation des pâturages.

Sur la période 2021-2022, les rendements des terres agricoles réhabilitées ont été en moyenne de 520 kg/ha pour le mil et de 320 kg/ha pour le sorgho. Sur les terres pastorales, l’accroissement de la biomasse a été en moyenne de 1.056 kg de MS/ha.

Quant aux actions visant le développement des productions forestières, elles ont abouti à la production de 22,5 millions de plants avec environ 50.000 ha plantés. En outre, 6.700 kg de semences forestières ont été récoltés pour la conservation.

Pour booster la production halieutique, 117 mares ont été empoissonnées. De plus, dans la dynamique autour de la filière poisson, 39 fermes piscicoles, 4 fabriques d’aliments poisson et une boutique d’intrants ont été créées en 2022. Il faut également souligner la mise en place de 2 réseaux d’acteurs des filières halieutiques et la dotation des pêcheurs et mareyeurs en kits de conservation et de transformation des produits piscicoles.

S’agissant de la production halieutique, mesurée essentiellement à partir des statistiques sur le poisson, elle est en hausse de 6% par rapport à 2021 et s’est établie à 49.219 tonnes en 2022 (soit une valeur marchande estimée à 73,8 milliards FCFA).

De même, les efforts ont visé le développement des produits forestiers non ligneux (PFNL) et l’encadrement de proximité au profit des producteurs.

Pour ce qui est des produits forestiers non ligneux, les productions sont à 130.509 tonnes de feuilles de moringa, 440 tonnes de gomme arabique et 104.571 litres de miel.

La promotion des produits forestiers non ligneux (PFNL) est matérialisée par (i) la construction et l’équipement de 3 magasins de stockage, (ii) la création de 60 unités de transformation et 13 points de vente de miel et (iii) la création de 52 coopératives et équipement de 17 autres. Il faut également souligner le lancement de la Marque Nakowa du partenariat Moringa du Programme 2 SCALE.

Dans le cadre des actions visant l’amélioration de la biodiversité, les efforts se traduisent par la hausse du nombre de girafes qui a connu un croît de 24%. Par ailleurs, 9 autruches à cou rouge ont été introduites en 2021 dans la Réserve de Biosphère de Gadabédji aux fins de la valorisation de la faune.

Selon toujours le rapport de la CAPEG, la résilience à la base se traduit aussi par la création d’un total de 82.434 emplois temporaires de six mois au profit des jeunes et des femmes à travers les travaux à Haute Intensité de Main d’œuvre (HIMO) opérées sous forme de Cash For Work. Ces emplois qui participent à réduire l’exode rural ont été rétribués à hauteur d’environ 27 milliards de FCFA sur la période.

S’agissant de l’encadrement de proximité, 37.683 producteurs ont bénéficié de formations sur diverses thématiques dont les techniques et technologies GDT, la biodiversité, le changement climatique, la pêche, la production des plants, la récolte des semences, entre autres.

De plus, dans l’objectif d’amélioration du cadre de vie des populations, 60 groupements féminins ont été formés sur les techniques de confection des foyers améliorés, 7.880 foyers améliorés vulgarisés et plusieurs promoteurs d’emplois verts appuyés dans le cadre des foires et expositions.

Afin d’atteindre les objectifs poursuivis au niveau sectoriel, d’après le rapport de la CAPEG, le cadre de pilotage stratégique a été renforcé et plusieurs actions initiées pour assurer le respect de la réglementation. Les principaux textes adoptés comprennent (i) la loi fixant le régime de la pêche et de l’aquaculture au Niger, avec transposition des Directives 03 et 04 de l’UEMOA, (ii) le décret déterminant les modalités de gestion des produits et des activités polluant et dégradant l’environnement et fixant la redevance y relative et (iii) le décret fixant les modalités de gestion des terres oasiennes ainsi que les ressources naturelles qui se rattachent. Au niveau du cadre de pilotage, il faut souligner l’adoption de la Stratégie Nationale d’Adaptation face aux Changements Climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A 2035) et son Plan d’Actions (2022- 2026) ainsi que le décret portant statut, identification, et modalités de suivi des Ecosystèmes dépendants des eaux souterraines. De plus, les Plans d’Aménagement et de Gestion de la Reserve Naturelle Nationale de l’Aïr et de Ténéré et de la Reserve Partielle de Faune de Dosso ont été adoptés.

S’agissant des actions entrant dans le cadre de la surveillance et la réglementation, en plus des activités de contrôle et inspection de routine, 133 Certificats de Conformité Environnementale ont été délivrés dans le cadre des projets de développement et sociétés privées à caractère industriel. De plus, 136 attestations de conformité de sites de stockage de déchets dangereux et des magasins de stockage de produits chimiques ont été fournies.

Par ailleurs, dans le processus de renforcement des capacités, plus de 2.000 cadres et agents des eaux et forêts ont bénéficié de formation sur divers thèmes relatifs notamment à la GDT, au changement climatique et à la protection de l’environnement.

En lien avec l’action climatique et le suivi des accords environnementaux multilatéraux, des résultats sont également atteints. Le renforcement des actions d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique se poursuit avec notamment la révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) en 2021.

S’agissant du suivi des accords environnementaux, le Niger a produit le rapport national sur l’état de l’environnement (RNEE) et la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes. De même, il faut souligner la mise à jour du Rapport d’Inventaire National, du Rapport sur les circonstances nationales et de l’étude sur l’atténuation des émissions de Gaz à Effet de Serre. En plus, le Niger a produit son Premier Rapport Biennal Actualisé sur les changements climatiques et poursuit le développement de programmes pays admissibles au Fonds Vert pour le Climat (FVC). Par ailleurs, plusieurs études thématiques sont entreprises dans le cadre des communications nationales à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques.

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